L'association

Association de protection animale loi 1901 (à but non lucratif) pour le sauvetage des greyhounds de cynodromes et des galgos de chasse. L’association Lévriers en Détresse, nommée aussi « LED », a été fondée en juin 2000 à Tarascon par Catherine Madry-Wojciechowski.

Catherine Madry-Wojciechowski, Présidente de l’association a été bouleversée par le sort des lévriers dans les pays qui les utilisent pour la course et/ou la chasse. Elle a créé cette association, à l’origine, pour venir en aide, à Anne Finch dans son combat en faveur des Greyhounds de course, et à tous les autres lévriers qui souffrent.

Mais surtout, LED tente de faire changer les mentalités en faisant connaitre l’ampleur des massacres et la souffrance des Greyhounds en Angleterre et en Irlande, et dans les autres pays ou ils sont exploités dans l’industrie des courses.

LED, c’est une formidable équipe de bénévoles travaillant tous dans le but de faire cesser la souffrance de ces chiens merveilleux, élégants, drôles et terriblement affectueux.

Catherine (notre Présidente) s’est découvert très tôt une passion pour les lévriers. Peu après l’adoption de sa chienne Pamina, une Podenco Ibicenco (lévrier d’Ibiza), elle s’est trouvée confrontée à la condition des lévriers dans les pays qui les utilisent pour la course sur cynodrome et /ou la chasse.

La cause des Galgos (et des Podencos aux Canaries) initiée en France par Catherine, est bien connue dans toute l’Europe où le chiffre important de 150 associations font des allers-retours réguliers pour sauver des Galgos dont, depuis ces dernières années, des chiots, situation tragique car cela signifie qu’une production spécifique de chiots s’est instaurée pour fournir certaines associations. Les chiens sont l’objet d’un véritable business alors que des Galgos adultes pourraient être secourus.

Des chiffres fantaisistes circulent sur internet : 30 000, 50 000, 60 000 et même 100 000 ! La surenchère fait rage. Tout est bon pour faire venir une potentielle clientèle, c’est ce qu’est devenu, malheureusement, l’adoptant d’un galgo.

Les vols de galgos, leur maltraitance, leur abandon sont une réalité mais les fédérations de chasseurs espagnols ne sont pas à mettre toutes dans le même sac, c’est-à-dire, à être traitées comme les seules et uniques «acteurs» de la maltraitance en Espagne.

En effet, la réaction de la Fédération Espagnole de Galgos s’est vivement manifestée en juillet 2013, avec la réalisation d’un rapport sur «les condamnations officielles relatives à l’abandon, la maltraitance et le vol de tout type de chiens en Espagne». Un rapport mandaté qui, selon la FEG «réduit à néant la diffamation orchestrée par des associations mal intentionnées». On y retrouve un recensement réalisé par le SEPRONA relatif aux plaintes enregistrées. Le constat publié le 20 juillet donnait les chiffres suivants :

- 13% des chiens abandonnés en Espagne seraient des galgos
- 6,6 % des chiens laissés pendus seraient des galgos
- 5,25% des chiens morts suite à des coups seraient des galgos
- 20,5% des chiens transportés de manière inadaptée seraient des galgos
- 50,8% des chiens volés seraient des galgos

Une série de chiffres qui permet à la FEG de demander d’où vient le chiffre de 50 000 galgos avancé par les associations de protection animale.

Ce faisant, cette fédération tient surtout à dénoncer le vol de chiens en insistant sur le fait qu’une fois dérobés, les animaux de plus grandes chances d’être maltraités et/ou abandonnés.

La situation évolue en Espagne. Ce sont les Espagnols qui doivent mettre de l’ordre dans la question de la protection animale dans leur pays. Les associations des pays voisins n’ont, en aucune manière, autorité pour juger et dicter leur loi. Nous sommes là pour les accompagner, les conseiller et les soutenir.

Le déplacement de galgos et podencos, pour une adoption en France (ou autre pays européen), doit se faire sous le contrôle rigoureux des instances régionales espagnoles.


L’Europe et le Parlement Européen ont instauré des lois et des conventions signées et ratifiées, il n’est pas question de passer outre. Lévriers en Détresse refuse tout comportement délictuel. Notre éthique et notre droiture ne font pas toujours l’unanimité mais nous n’y dérogerons pas.

On ne peut faire abstraction de l’Histoire du XXème en Espagne, une Histoire liée à la dictature et au fascisme de Franco, qui a laissé un pays exsangue, pauvre et c’est tout à l’honneur des Espagnols que d’avoir surmonté ces terribles blessures. La cause animale passait bien après les souffrances du peuple. Aujourd’hui, la situation change et évolue pour les animaux et nous saluons tous les Espagnols qui agissent en faveur de tous les animaux et de la nature de façon générale dans leur grand pays.

L’éducation, l’instruction permettent de faire évoluer les mentalités. Lévriers en Détresse diffuse des bandes dessinées pédagogiques auprès de la jeune population espagnole à l’instar de Greyhounds in Need qui a mené des actions similaires auprès d’écoliers.

Ces mêmes bandes dessinées, traduites en anglais, circulent en Nouvelle-Zélande, Australie et Macao.
Nous proposons de façon régulière une «actualité» dédiée aux Greyhounds dans les pays qui les utilisent pour la course. Certains pays s’adonnent aux courses depuis toujours, d’autres s’y mettent tout juste. Sans doute pensent- ils rejoindre un mode de vie anglo-saxon, synonyme de richesse…ils ne considèrent pas le bien-être animal comme signe d’évolution, ce qui pourtant est le cas. Heureusement dans tous les pays les défenseurs de la cause animale existent, mêle s’ils ont du mal à se faire entendre.

LED a sauvé 55 Greyhounds du cynodrome de Rome (fermé en 2002), de nombreuses femelles Greyhounds martyres des cynodromes espagnols (aujourd’hui fermés). Nous n’avions alors que 2 ans d’existence.
L’industrie mondiale des courses de lévriers avance peu à peu vers une amélioration du sort des Greyhounds, mais il reste tant à faire !

Grâce aux adoptants qui se révèlent extraordinaires, nos Greyhounds découvrent ce qu’est un foyer, l’affection, l’attention ainsi que les soins liés à leur bien-être et non à leurs seules performances. Ils portent un nom et non pas juste un numéro. Ils sortent pour vivre et plus seulement «chenil-entraînement-cours ». Chez nous chaque lévrier est un sujet et pas juste un animal. Vous pouvez aussi voir nos lévriers adoptés sur le site, une rubrique heureuse concernant leur vie en famille.

LED travaille en collaboration avec d’autres associations dédiées à cette cause dans les pays voisins, les USA, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et Macao.

L’association ne vit que des dons et des adhésions.
Adhérer, c’est nous aider à défendre cette cause auprès des ambassades concernées et nous aider à poursuivre. Adopter c’est sauver la vie de ces malheureux qui vous le rendent au centuple. Diffuser l’adresse de notre site sur votre blog ou site personnel, c’est nous aider à transmettre notre message.

Les lévriers Greyhounds et les lévriers Galgos sont parmi les races de chiens les plus maltraitées. Vous pouvez nous aider à les sauver. Merci pour eux !

Notre but

Les lévriers ne sont pas des chiens comme les autres ! Peut-être vous l’êtes vous dit en voyant passer un de ces chiens au port altier et à la démarche gracieuse, comme tout le monde vous vous êtes dit : « ça, ça court vite ! ». Vous, vous ne pensiez pas à mal, mais ceux qui ont vu quel bénéfice ils pourraient tirer de cette faculté, eux ont pensé à mal.

Aujourd’hui ces chiens, qui dans certains états américains ne sont plus reconnus comme tel, sont exploités de façon « industrielle » et pour cela, on les a « désanimalisés ». On les a classés moralement, et dans certains pays juridiquement, comme des animaux de « rapport », autrement dit comme un animal envers qui nous n’avons pas de remords à avoir quant à son utilisation et à ses conditions de vie. Ainsi en Espagne, il est devenu un « outil » de chasse que l’on jette après usage, voire même parfois avant : lorsqu’il ne montre pas de prédispositions à l’utilisation que l’on veut en faire. Et dans de nombreux autres pays, il est devenu une « machine à courir », ou plutôt devrions nous dire une machine à faire gagner des sous.

Et si, dans ce cas là, la vie est un peu moins rude que dans un chenil espagnol, les conditions, restent spartiates ; cela reste de l’incarcération continuelle, avec en point de mire une euthanasie programmée dès que les résultats ne sont plus rentables. C’est ainsi que 100 000 à 130 000 lévriers sont éliminés chaque année, dont environ 30 000 en Europe, (principalement dans les îles britanniques où les courses de lévriers rapportent plus au fisc anglais que les matchs de football). Alors, si tout cela vous révolte, aidez-nous à faire en sorte que ces animaux doux, paisibles, et attachants au point que chacune de nos familles d’accueil finit par devenir famille adoptante, redeviennent tout simplement des chiens comme les autres.

Ce sont des compagnons fidèles et dévoués qui ne demandent qu’à vivre à nos cotés avec comme seule utilité d’être de formidables pourvoyeurs d’amour.

Catherine Madry-Wojciechowski
Titulaire d’une maîtrise des Sciences de l’Education , d’une licence en Management de Projets et du DEFA (diplôme d’état aux fonctions d’animateur), elle a exercé dans le secteur socio-culturel et éducatif jusqu’à sa découverte en 2000 du sort malheureux des lévriers.
Créée en juin 2000, Lévriers en Détresse est la première association française pour la cause des lévriers.